Master Génie Logiciel

Université du Queensland

Laure

Master Génie Logiciel | Université du Queensland | Laure
Le campus de l’Université du Queensland est l’un des plus beaux d’Australie, voire du monde. .. C’est une chance de pouvoir étudier dans un tel lieu... Merci à Australiemag d'avoir si bien accompagné mon projet.


Laure Boudinaud

Laure Boudinaud
Master Génie Logiciel

Université du Queensland

Master Science de l'ingénieur – Génie Logiciel à l'université du Queensland, Brisbane

Le campus de l’Université du Queensland est l’un des plus beaux d’Australie, voire du monde. .. C’est une chance de pouvoir étudier dans un tel lieu... Merci à Australiemag d'avoir si bien accompagné mon projet.

Je conseillerais à tous les étudiants de faire un double-diplôme à l'étranger !

 

Pourquoi avez-vous choisi de faire un double diplôme a l’étranger ?

J’avais envie de découvrir un pays non-européen, une culture un peu lointaine de la mienne, un autre système éducatif. Je voulais que cette expérience à l’étranger soit aussi fructueuse que possible. Selon moi, un stage de 6 mois dans un pays étranger ne m’aurait pas permis de connaitre réellement une nouvelle culture, ce n’est pas assez long et être étudiant offre une toute autre dimension. Le double diplôme m’a permis de me plonger entièrement dans un quotidien différent de celui que j’avais eu jusque-là, et j’ai énormément appris de cela. En étant étudiant, je pense qu’il est plus simple de rencontrer des gens, de tout horizon (pays, parcours…).

 

Pourquoi l’Australie ? En quoi le système éducatif est-il différent ?

L’Australie était mon premier choix, car d’une part, je voulais vivre dans un pays anglophone pour perfectionner mon anglais ; et d’autre part,  l’idée d’un pays de l’autre côté de la planète me plaisait et cela m’a ainsi attirée jusque dans le Queensland. Région que je connaissais déjà par ailleurs pour y avoir passé un mois pendant le lycée, en échange scolaire, qui m’avait énormément plu. J’avais gardé d’excellents contacts avec ma famille d’accueil, cela était rassurant de les savoir la aussi.

Le système éducatif a vraiment peu a voir avec celui auquel j’étais habituée jusque la. En fait c’est surtout que le système des classes prépas / grandes écoles d’ingénieur n’existe qu’en France, c’est même délicat a expliquer parfois! J’ai vraiment découvert une nouvelle dimension! En arrivant dans une université de 45,000 étudiants, côtoyant des étudiants en lettres, véto, business, et tout un panel beaucoup plus varié que celui auquel j’étais habituée a été très intéressant.

Par ailleurs, il y a beaucoup moins d’accompagnement et très peu d’heures en classes (maximum 10h par semaine), il faut donc apprendre a se prendre plus en main qu’en prépa par exemple. J’ai aussi ressenti le fait que rien n’est fait pour “piéger” les élèves mais plus pour leur donner une chance. L’éducation n’est pas vue du même angle qu’en France ou on cherche a sélectionner. Un complément intéressant, en somme.

 

Et la vie sur le campus de l'université du Queensland ?

Le campus de l’Université du Queensland est l’un des plus beaux d’Australie, voire du monde. C’est vrai qu’il est superbe, et que les espaces sont très bien aménagés et entretenus pour que les étudiants s’y sentent bien et aiment y rester en dehors des cours. Tout est fait pour rendre le quotidien a la fac agréable: un large choix de restaurants / cafés, des activités organisées, des installations sportives incroyables (une piscine olympique, quand même génial pour une pause le midi! Des courts de tennis, un centre de fitness et des terrains de rugby/foot a un peu partout), un marché le mercredi, des espaces verts superbes et des bibliothèques dans chaque bâtiment. C’est une chance de pouvoir étudier dans un tel lieu.

 

Comment avez-vous géré les dépenses de vie sur place à Brisbane ?

J’ai eu l’opportunité de trouver un job de tuteur pour un cours de physique a la fac et ainsi de gagner un petit salaire assez confortable.

 

Pensez-vous que cet investissement a été bénéfique pour votre carrière?

J’en suis persuadée, oui. Je me rends compte dans mon expérience professionnelle actuelle combien ce double-diplôme m’a apportée, sur tous les plans. Je conseillerais a quiconque de se lancer.

 

Que faites-vous maintenant ? Quels sont vos plans ?

Actuellement, je suisJeune diplômée en stage à l’ESA (Agence Spatiale Européenne), à Rome. Le centre de recherche s’appelle ESRIN et est spécialisé dans l’Observation de la Terre. Je travaille avec les données que fournissent les satellites lancés par l’ESA pour améliorer le savoir qu’on a de notre planète.

Pour la suite, j’aimerais pouvoir continuer sur cette même voie.

 

Pensez-vous que l’expérience a UQ vous aidera dans ce but ?

Je me suis déjà rendue compte avec le stage que je suis en train de faire que cette expérience a UQ m’a aidée et m’aidera dans mes expériences professionnelles. Lors des entretiens, cela a été un gros plus a mettre en avant. Un an et demi a étudier du génie logiciel, dans un pays si lointain et si fascinant, anglophone qui plus est, a toujours ajouté un filtre très positif dans les retours de mes recruteurs.

 

Que diriez-vous aux élèves qui pensent aller étudier à l’étranger ? Un conseil ?

Foncez! Même si ce n’est pas toujours évident a gérer, la distance, une nouvelle culture, un nouveau tout en fait; il y a tellement de potentiel a extraire de cette expérience! Vivre avec des australiens a été pour moi un énorme plus pour bien connaitre et comprendre la culture, pour être au courant des habitudes locales, des activités quotidiennes, par exemple être mise au courant des bons festivals de musique, des endroits ou se rendre que ce soit les soirs dans les bars de la ville, ou le week-end dans les environs (plages, parcs nationaux, …). Je me suis mise au football australien en suivant mon colocataire qui se rendait a son entrainement!

Un autre conseil: s’acheter une voiture, pour ne pas passer a coté de tout ce que l’Australie a de mieux a offrir! Pour moi, c’était un vrai symbole de ma liberté sur place. J’ai fait quelques voyages et activités organisées par l’association des étudiants internationaux de la fac, et beaucoup de soirées, et c’était sympa de temps en temps, mais c’est une bulle qui pourrait tout aussi bien exister dans n’importe quel pays! Cela aurait été dommage selon moi de ne faire que cela.

 

Votre meilleur souvenir a UQ ?

Mes entrainements de foot australien après les cours, ou les pauses piscine le midi! Ou encore les nombreux cafés (latte, cappuccino, flat white and co) en milieu d’après midi dans l’un des nombreux cafés de la fac. Mais aussi tous les pique-nique sur la pelouse de la Great Court, ou au bord du lac, sous le soleil… Difficile de choisir! Ah et les cours aussi (sinon on va croire que j’étais au Club Med).

 

Merci à Australiemag d'avoir si bien accompagné mon projet !